Agriculture

Comment réduire votre consommation de viande pourrait impacter le climat selon une étude

Publié il y a

3 semaines

11 septembre 2024

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D’après une étude récente du réseau Action Climat et la Société française de nutrition, réduire notre consommation à 450 grammes par semaine suffirait à réaliser un véritable tournant écologique. Ainsi, en divisant par deux notre consommation de viande, la France pourrait atteindre ses objectifs climatiques

Aujourd’hui, l’alimentation représente 22% de l’empreinte carbone du pays, et une grande partie de ces émissions, environ 60%, proviennent de la production alimentaire, notamment dans le secteur agricole. Ce constat montre que ce que nous mettons dans nos assiettes a un impact bien plus grand que ce que nous imaginions.

Après une baisse continue de la consommation de viande de 1990 à 2012, une légère hausse est observée depuis une dizaine d’années. En effet, la quantité de viande consommée par habitant en France reste deux fois supérieure à la moyenne mondiale. Et ce n’est pas tout : entre 2000 et 2022, la consommation de poulet a plus que doublé.

Quel serait ce nouveau régime alimentaire ?

Le modèle proposé dans l’étude suggère un régime riche en fruits, légumes, légumineuses, fruits à coque et céréales complètes, accompagné d’une consommation modérée d’œufs et de produits laitiers. Les produits trop gras, sucrés ou salés, seraient fortement limités, et la consommation de viande et de charcuterie ne dépasserait pas 450 grammes par semaine.

En adoptant ce type de régime, l’impact carbone lié à l’alimentation pourrait chuter de 20% à 50%, selon les ajustements alimentaires effectués. L’étude s’inscrit dans la continuité des objectifs de la Stratégie bas carbone de la France, qui prévoit de réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole de 46% d’ici 2050.

Les chercheurs insistent sur le fait que les enjeux environnementaux doivent être pris en compte dans les recommandations alimentaires du Programme national nutrition santé (PNNS), afin de sensibiliser la population à l’impact de ses choix alimentaires sur l’environnement.