Où épargne-t-on le plus d’argent dans le monde ?

Selon les chiffres de l’OCDE, les taux d’épargne des ménages varient fortement d’un pays à l’autre, révélant des différences notables dans la manière dont les habitants de certains pays gèrent leur revenu disponible. Voici un aperçu des taux d’épargne en 2022 dans plusieurs pays de l’OCDE.

La Suisse en tête du classement

La Suisse se démarque nettement avec un taux d’épargne des ménages de 19,3 % du revenu disponible, ce qui en fait le pays où l’on épargne le plus. Ce chiffre reflète une culture financière prudente et un fort pouvoir d’achat. Selon une étude de l’OCDE, cette tendance est liée à un marché du travail stable, de hauts salaires et un système bancaire solide, encourageant ainsi une épargne élevée.

Les pays scandinaves et les Pays-Bas en bonne position

La Suède et les Pays-Bas suivent la Suisse avec des taux d’épargne de 13,3 % et 12,7 % respectivement. Ces pays nordiques sont souvent associés à des niveaux de vie élevés et des systèmes de protection sociale qui favorisent une gestion rigoureuse du budget des ménages.

La France et l’Allemagne dans la moyenne haute

Avec 11,2 % et 11,1 %, la France et l’Allemagne se situent dans la moyenne haute des pays de l’OCDE. Ces deux pays bénéficient de solides systèmes de sécurité sociale et d’incitations fiscales à l’épargne. De plus, l’incertitude économique mondiale pousse les ménages français et allemands à épargner davantage en prévision d’éventuels imprévus.

Le Canada et la Corée du Sud : des taux modérés

La Corée du Sud et le Canada affichent des taux d’épargne de 10,8 % et 5,8 %. En Corée du Sud, l’épargne est historiquement encouragée par des raisons culturelles, tandis que le Canada, bien que possédant un niveau d’épargne plus modeste, reste dans une position relativement stable par rapport à d’autres pays.

Les plus faibles taux d’épargne en Europe du Sud et au Royaume-Uni

En bas du classement, on retrouve des pays comme l’Espagne avec 2,9 %, le Royaume-Uni avec 2 %, et enfin l’Italie à seulement 1,8 %. Ces taux particulièrement bas reflètent souvent une conjoncture économique plus difficile, avec des revenus disponibles plus faibles et une consommation des ménages plus importante, laissant moins de place à l’épargne.

Julien Verneuil